Reprise du hashtag #CochetBrunschvicg pour éclaircir le problème de la différence entre dialectique de l’un et dialectique de l’être

La conclusion du « Progrès de la conscience dans la philosophie occidentale « montre indubitablement que ce problème est le plus important pour l’humanité contemporaine ; selon une autre formule lumineuse de Brunschvicg, « méditer l’être éloigne de Dieu, méditer l’un y ramène « . Il s’agit ici du « Dieu des philosophes « atteint par la conscience grâce à la pureté de l’analyse ascendante, nommée par Brunschvicg « philosophe de la participation à l’un », contre la tradition de la synthèse descendante qui est la « théologie de la participation à l’être « ; la conscience , en atteignant l’idée de Dieu, est ainsi récompensée de son désintéressement dans une présence de l’unité qui « elle, ne peut se représenter, n’étant rien d’autre que l’intériorité de la raison à la conscience. Nous sommes ici très loin, et 6000 pieds au dessus, de ceux (les macronards) qui se présentent comme « gouvernement de et par la Raison », c’est à dire en fait par le calcul technique. Brunschvicg dit aussi du « Dieu des philosophes « qu’il est « aperçu par la raison désintéressée « , alors que la raison vantée par les médias aux ordres du gouvernement et du « comité scientifique « et des divers « comités de pilotage « est intéressée au plus haut point, n’étant rien d’autre que l’habileté calculatoire et technicienne.

Or ce problème crucial de la discrimination entre « dialectique de l’un » ou « participation à l’unité « ( discipline de l’analyse montante dans la mathématique) et « dialectique de l’être « ou « participation à l’être « ( synthèse descendante dans la théologie) n’est nulle part mieux éclairci que dans le livre de Marie Anne Cochet : « commentaire sur la conversion spirituelle dans la philosophie de Léon Brunschvicg « (1937), livre que je possède et qui fait l’objet des articles du hashtag #CochetBrunschvicg. Ainsi :

https://scienceinternelle.wordpress.com/2019/02/21/cochetbrunschvicg-dialectique-de-lun-et-dialectique-de-letre/

« au contraire de la dialectique de l’être, la dialectique de l’Un se dilate en TOUS sens sans s’épuiser; elle engendre sans se nier, elle multiplie sans confondre, elle divise sans diminuer. Le refus de finalité n’est pas accepté par l’être: l’élan vital, étant élan, commence et finit nécessairement. Mais l’un, immanence même, ne connaît ni commencement, ni fin, étant l’acte du présent éternel. La conscience intellectuelle se développe par la transformation des jugements sensibles, automatisés dans l’être corporel, en jugements réfléchis, dirigés par l’intelligence en vertu de son pouvoir unifiant

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